Cortázar m'a appris à pleurer trois minutes mais on m'a volé le livre et je ne pleure plus. On m'a volé ce livre et d'autres livres. On m'a volé mon sac ou mon sac s'est envolé, avec téléphone et clés. A la recherche de cabines téléphoniques disparues et cabanes urbaines. Après tout, se faire voler, c'est soulageant parfois. Je crois qu'on se fait voler trois fois dans sa vie. Je me demande si c'est pareil pour :  se faire kidnapper.